Débuter en parapente à Annecy – L’appel des cimes

En manque de sensations fortes en emménageant à Annecy en 2017 j’ai débuté le parapente pour donner une autre dimensions à mes vols (j’étais parachutiste quand nous vivions à Paris). J’évoque ici mes débuts chaotiques en parapente solo à Annecy avec… ses hauts et ses bas (haha).

Décollage du col de la Forclaz

Décollage du col de la Forclaz

 

Col de la Forclaz, Planfait, Montmin… si ces noms ne t’évoquent rien sache qu’il s’agit de quelques zones de décollage de parapente autour du lac d’Annecy, spot classé dans le top 3 des meilleures destinations européenne de parapente ! Top 3 ! Rien que ça !

Débuts prometteurs, un formateur au top

Je suis donc revenu sur les bancs d’écoles pour une semaine de formation de parapente à l’école Les passagers du vent à Talloires, à l’Est du lac d’Annecy. J’avais Julien-senseï comme formateur, très efficace, qui avait des anecdotes personnelles qui illustraient bien chaque module de la formation.

Formation sur pente école, vue sur le lac d'Annecy

Formation sur pente école, vue sur le lac d'Annecy

Julien-senseï m’a appris - entre autre - qu’il y a deux sortes de parapentistes :

  • Ceux qui ont "pris les arbres" (donc qui se sont déjà vautrés en parapente dans un arbre)
  • Et ceux à qui ça arrivera un jour ou l’autre
L'appel des cimes !

L'appel des cimes !

Et… J’ai pris les arbres.

Dès les premiers jours de formation j’ai intégré "ceux qui ont pris les arbres" lors d’un décollage calamiteux ! La force de l’impact au sol fut réduite par les arbres en dessous de la zone de décollage. Mon casque m’a peut-être sauvé la vie car j’ai trainé quelques mètres au sol tête la première, sur le dos, en heurtant des racines et de grosses branches de bois mort.

A la radio : "C’est bon j’ai rien ! Je viens de détacher ma sellette de la voile qui est coincée dans les arbres. Je remonte, on la récupérera après". Après avoir récupéré la voile, Julien la déplie et l’examine près de la zone de décollage :

- La voile n’a rien c’est bon… Alors ? Tu décides quoi Arnaud ?
- [Réflexion faite...] J’y retourne. Je m’équipe et j’y vais.

Avec un plantage magistral en pleine formation d’autres auraient assurément abandonné le parapente avant même d’avoir volé en complète autonomie, sans moniteur pour observer, évaluer, conseiller…

J'obtiens enfin mes ailes. La liberté des vols en autonomie

J’ai terminé ma formation initiale aux Passagers du vent, et je me suis offert des ailes, une voile Niviuk Koyot 3 d'occasion qui n’avait que deux semaines d’utilisation. Elle est bleu-blanc-rouge, comme moi. J’ai fait une trentaine de "Ploufs" (des vols sans prise d’ascendance) et depuis peu j’ai commencé à prendre de l’altitude.

On éprouve un immense sentiment de liberté
et un plaisir sans limite
à quitter le sol et à évoluer dans le ciel

Avec le parachutisme j'avais les sensations fortes de la chute libre, mais sous voile je ne pouvais pas reprendre de l'altitude. Ça restait donc de la chute, c'est juste qu'elle était plus lente :) Là avec le parapente on peut rester des heures en l'air.

Projet pour 2020 : mon premier "vol-bivouac"

J’ai passé des heures à saliver devant des vidéos de parapentistes, surtout ceux qui se déplacent en parapente pour des trajets de plusieurs jours avec des étapes bivouac.

J’étais comme un gosse en écoutant les récit de Jean-Yves Fredriksen aka "Blutch" qui a voyagé en parapente pendant 4 mois au Tadjikistan, Pakistan, Inde, et Népal. Un gars discret qui pourrait parler des heures de ses voyages, pour peu qu'on lui pose des questions à ce sujet (big-up à Explora Talk, un grand merci pour avoir rendu cette rencontre possible).

J’ai envie de voyager en parapente. Mais dans une mesure plus modeste que Blutch ! Un de mes projets en 2020 est de faire mon premier vol bivouac de 2 jours en Haute Savoie. Décoller, voler jusqu’à un spot bien placé pour y passer la nuit dans ma tente, et voler de nouveau le lendemain pour rentrer chez moi. Chaque nouveau vol affute mes sens - pour l’instant je vole sans vario - et me rapproche de ce projet.

Ça implique :

  • d’acquérir d’abord assez d’aisance en manoeuvre et en orientation
  • de sélectionner un spot où dormir et un itinéraire pour m’y rendre,
  • de mémoriser sa topographie,
  • de m’équiper "ultra-léger" pour le bivouac,
  • d’attendre une météo clémente…

Je progresse bien. D’ici là, si toi aussi tu voles en parapente à d’Annecy n’hésites pas à me contacter pour qu’on s’organise une session de vol !

A+ !

Note : Je ne suis pas assez expérimenté pour pouvoir donner des conseils sur la pratique du parapente, que ce soit sur le choix de matériel, les techniques ou la théorie. D’autres blogueurs spécialisés dans le parapente font déjà ça très bien, tout comme le forum Le chant du vario.


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